3 techniques de champion pour relâcher immédiatement les tensions inutiles
Faire du sport en étant crispé c’est comme rouler avec le frein à main serré. On n’utilise qu’une fraction de son potentiel. On gaspille de l’énergie, on génère du stress, des gestes imprécis et une perte de lucidité.
Ça n’est pas limité au sport. Être contracté dans la vie ou lors d’un rendez-vous provoque le même type de conséquences néfastes.
Être relâché, c’est au contraire utiliser 100 % de son énergie pour accomplir son action ou sa course de manière optimale, être fluide et lucide. Cela permet d’améliorer nettement ses performances et son bien-être.
Dans cet article, je vais te donner 3 techniques de champion pour parvenir à te relâcher.
J’espère que cela transformera ta vie comme cela a transformé la mienne. Le bien-être que j’ai gagné est inestimable, c’est pourquoi je suis heureux de partager cela avec toi.

Relâche ta mâchoire
Pour me permettre de décontracter mes épaules lors de mes courses, et donc d’utiliser mon énergie à bon escient, David Alerte m’a donné ce truc : relâcher sa mâchoire. En ayant la mâchoire contractée, tu auras naturellement tendance à contracter tes épaules. En relâchant ta mâchoire et tes épaules, tes courses seront donc plus efficaces, de même que tous les gestes qui utilisent le haut du corps. Attention tout de même à garder la mâchoire serrée si tu pratiques un sport de combat, au moins lorsque tu es à la portée de ton adversaire.

Le sac déchiré
La deuxième technique consiste à relâcher sa tension d’un coup. Commence par te parler intérieurement. Dis-toi : « relâche ! ». En prononçant ces mots, relâche les épaules, puis la mâchoire et si tu n’es pas en plein effort, les abdos.
Personnellement, je commence par relâcher les épaules parce que c’est la zone qui est la plus contractée chez moi mais tu peux commencer par une autre zone, par exemple les sourcils ou la mâchoire.
L’important est de ressentir cette décontraction qui naît subitement et atteint tout ton corps, généralement de haut en bas. La tension doit partir comme un sac de sable qui se déchire par le bas et qui se repend au sol d’un coup.

La respiration abdominale
On respire en général principalement par les poumons. Le système nerveux que l’on appelle « sympathique » se met alors en oeuvre et génère de la tension. Lorsqu’au contraire, on respire par la partie basse, en gonflant le ventre, c’est le système nerveux « parasympathique » qui entre en action. On relâche naturellement la tension.
Lorsque l’on est crispé, respirer en gonflant le ventre permet donc de libérer la tension et de se décontracter, pourvu que cette respiration soir lente et profonde. On peut également privilégier une respiration totale, à la fois par le ventre et les poumons.

Quand utiliser ces techniques ?
Pour parvenir à se relâcher, il faut s’entrainer intensivement à se relâcher. C’est en répétant des centaines de fois ces exercices qu'on les intègre et qu’ils deviennent naturels.
Les grands champions s’obligent à y penser en permanence.
Il faut commencer dans ta vie de tous les jours pour en faire un automatisme. Tu auras du mal à te décontracter dans ton sport si tu es contracté à longueur de journées.
Crée plusieurs fois par jour des moments pour y penser et te forcer à te décontracter. Il est nécessaire que tu établisses des déclencheurs et des rituels. Par exemple, à chaque fois que tu changes d’activité dans ta journée, pense : « relâche » et relâche-toi grâce à la technique du sac déchiré. Relâche notamment tes épaules. Par changement d’activité, j’entends se lever, entrer dans sa douche, en sortir, s’asseoir pour le petit déjeuner et ainsi de suite. Chaque changement peut être propice à y penser et à se relâcher.
Une fois que tu auras intégré cette habitude de relâchement quotidien, fais l’effort de te relâcher également dans ton sport : dans tes courses, dans tes dribbles, dans tes tirs.
Lorsque tu pratiques ton sport, prends des repères pour te forcer à y penser : endroit particulier sur ton parcours de course, repère visuel sur ton terrain de basket ou de foot, etc. La première technique (relâcher la mâchoire) pourra être utilisée quasiment en toutes circonstances. Les deux autres nécessitent de ne pas être en effort maximal. Ils sont plutôt à utiliser pendant les phases plus creuses.
En toute hypothèse, il est hyper bénéfique d’intégrer le relâchement comme une consigne technique permanente de ton sport, pour gagner en efficacité et en bien-être.
Arriver à l’intégrer dans ta vie est encore plus bénéfique car c’est toute ta vie qui devient plus agréable.
Je te souhaite donc de vivre et de pratiquer ton sport le plus relâché possible.
A bientôt,
Munesu